Loefgrenia anomala Gomont

  • Filed As

    Hapalosiphonaceae
    Loefgrenia anomala Gomont ( isotype )

  • Collector(s)

    A. Löfgren s.n., s.d.

  • Location

    Brazil. Brasiliæ ad S:to Amaro provinciæ Sao Paulo Batrachosperma aliasque plantas submersas investiens.

  • Identifiers

    NY Barcode: 02364249

    Occurrence ID: d45c304b-9dbc-49b6-a040-626a8ccd3740

  • Exsiccatae

    Exsiccatae Number: 1350

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  • Region

    South America

  • Country

    Brazil

  • Locality

    Brasiliæ ad S:to Amaro provinciæ Sao Paulo Batrachosperma aliasque plantas submersas investiens

  • Distribution

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Wittrock, N’ordstedt, Lagerheim. Algce exsiccatce.
1350. Lcefgrenia Gom. nov. gen.
Pianta myxophycea, filamentosa. Trichomata evaginata, basi aftixa,
pilifera, in parte ^ inferiori passim ramosa, ramificatione vera. Heterocystse
nullse. Hormogonia et sporse usque adhuc ignota.
L. anomala Gom. nov. spec.
Csespites extensi, seruginei, vix millimetrum alti. Trichomata subrigida
inferne 2—4 p crassa, e basi decumbenti et arcuata adscendentia, in pilum
sensim ac longe attenuata, ad genicula eximie constricta; articuli prcelongi
12—24 a sequantes.
Brasiliæ ad Sito Amaro provinciæ Saò Paulo Batrachosperma
aliasque plantas submersas investiens
0 23642 49
leg. cl. A. Lòfgren.
Determinavit cl. M. Oomont.
Si la plante que nous décri-
vons appartient indubitablement aux
Myxophycées, en revanche elle ne
peut trouver place dans aucune fa-
mille connue de ce groupe. A premi-
ère vue ses trichomes fixées à la
base, et atténués en poil, mais dé-
pourvus d1hétérocystes*paraissent de-
voir la faire ranger dans la tribu
des Rivulariacées, parmi les Calothrix
de la section Homœothrix1), mais
la présence de’ramifications comme
celles que nous figurons et qu’il
n’est pas très rare de remontrer
vers la base des filaments, l’exclut
absolument de ce groupe. Ces ra-
meaux, ne se forment pas d’ailleurs à
la manière de ceux des Sirosipho-
niées, mais comme ceux, d’un
Hyella2), ou plutôt d’une Confer-
voidée. Mais, dans le genre Hyella,
le filament est une colonie de cellules
réunies dans une gaine commune
et dissociables par les réactifs dissol-
vants, acide chromique, acide sul-
furique. On peut se rendre compte
qu’il n’en est aucunement ainsi dans
la plante de M. Lôfgren, dont le tri-
chome est continu.
Je n’ai pu trouver aucune trace
de spores ou d’hormogonies dans
les échantillons soumis à mon ex-
amen, de sorte que le mode de repro-
duction de la plante est inconnu.
On ne peut considérer comme les
restes d’un spore les petites calottes qui coiflent la base des trichomes. Ces petits
organes ne disparaissent pas chez les filaments âgés ; parfois même ils se
composent de deux enveloppes emboîtées, enfin ils sont entièrement solubles
dans les acides, ce qui n’a pas lieu pour les spores des Nostocacées ).
Ces divers motifs nous portent à croire qu’ils sont plutôt un produit de
sécrétion de la base du trichome, de la nature des gaines.
En résumé, le mode de reproduction de la plante, étant totalement
inconnu, il est impossible de dire dans quelle famille des Nostocacées elle
devra prendre place. Sa ramification anormale nous porte a croire queue
devra former un groupe a part.
AL Gomont.
1)	conf. Bornet et Flahault, Revision des Nostocacées hêterocyslêes, m Ann. des
8c. nat. VII Série, Bot., T. III, p. 345, 188«. , vimnt dans u test calcaire
2)	Conf. Bornet et Flahault, Sur quelques	Congrès botanique tenu &
tursailS:
menteJes, in Bull. Soc. Bot. de Franee, t. XX*V, P-