Gomphonema olivaceum (Hornem.) Bréb.

Plantes Cryptogames de France
Par J. B. H. J. Desmazières.
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1462 Gomphonema olivaceum , De Bréb. Cons. — Kutz., Bacil. et Phyc. germ.
— Ehr. Infus.
Ulva olivacea, Horn. Fi. dan. —Echinella olivacea , Lyngb. Tent. (Excl. var. b, fig. 4).—
Meridion vernale, Ag-. Syst• et Consp. —Dendrellaet Styllariaolivacea, Bory. —Gomphonema
Leibleini, Ag. Consp. —Kutz. Syn. Diaf.—Frustulia olivacea, Kutz. Syn. Diat.— Cymbella
olivacea, De Bréb. etGod. Alg. fal. — Gomphonema geminatum, Kutz. Âlg. Dec. — Éxilaria
minutissima, Berk. Glean. — Gomphonema Berkeleyi, Grev. in Hooik. Brit. fl.
Le genre auquel appartient cette espèce a été longtemps méconnu, parce qu’on n’avait pas observé ses pédicelles hyalins
qui sont à peine visibles. Elle enveloppe, au printemps, les plantes aquatiques, et se trouve sur les pierres, au fond des
ruisseaux, en masses gélatineuses, arrondies ou oblongues, irrégulièrement mamelonnées, et d’une couleur olive rous-
sâtre, qui devient d’un vert pâle parla dessication. Ces masses sont assez bien figurées par M. Hornemann, àla table 1429
de la’Flore Danoise, mais cette table, comme beaucoup d’autres de ce grand Ouvrage, n’offre aucun détail microscopique.
Les frustules, réunis le plus souvent par deux, trois ou quatre, ont de 1/35 à 1/40 de millimètre de longueur. Ils sont cu-
néiformes. mais, vusde côté, ils ont la formé d’une massue hyaline, marquée, dans le milieu, par une bande transversale
jaunâtre. Lyngbye et Kutzing ont figuré ces frustules dépourvues de leurs pédicelles qui ont été découverts, dans ces der-
niers temps, par MM. de Brébisson et Ehrenberg.
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