Ulva schousboei Bornet

  • Kingdom

    Algae

  • Division

    Chlorophyta

  • Class

    Ulvophyceae

  • Order

    Ulvales

  • Family

    Ulvaceae

  • All Determinations

    Ulva schousboei Bornet

Ulva SchousboeÎBornet, Mem .Soc .Nat .Sci .Nat. et Math.
Cherbourg 2^:194. 1892. (f.2.,3.) pi.i.
Ulva contorta Schousb..Xeon. ined. t. 42; Descript, p.55
Alg. Schousb. n° 60.
Fronde ramosa, plana, lineari, contorta, obsita foliis
membranaceis oblongis vel rotundatis, hinc inde foraminibus
pertusis. Badix: hactenus nullam vidi. Frons plana undique
ramosa, ramis linéarisas undique protensis, valde spiraliter
contortis, obsitis foliis tenuissimis, oblongis vel rotundatis
foraminibus perforatis. Color viridis. Structura ut in cae-
teris ex tribu Ulvae latissimae. (Schousboe mscr.)
Tanger. <f Semel tantum inveni mense septembri 1827. ramu-
lis Fuci natantls. ad oras urbis Tingis dejecti, implicatam. >1
L’Ulve remarquable que Schousboe a nommée TJ. contorta
présente les caractères extérieurs d’un LettersTedtia;elle se
compose de lanières étroites (1 "à 2 raillim.).linéaires, irrégu-
lièrement ramifiées, constituant des sortes d’axes sur lesquels
sont disposées des expansions oblongues, foliiformes, entières
ou perforées, larges de 6-8 millim., longues de 1 à 2 centim.
Dans les parties étroites, l’épaisseur de la fronde est de 60
à 80 p; .elle descend jusqu’à 36 u dans la portion foliacée.
Sur les coupes transversales, suivant le point où on les ex-
amine, les cellules sont isodiametriques ou en palissade. La
base de la plante manquant, sa structure demeure inconnue, mais
dans la partie la plus inférieure qui subsiste, je n’ai pu ren-
contrer de rhizines descendant entre les deux lames de la fronde.
Je n’en ai pas va non plus dans deux échantillons bien complets,
très voisins de la plante de Schousboe, qui se trouvaient dans
un paquet d’Algues, provenant des collections de d’Orbigny, avec
l’indication générale de Noirmoutier. L’absence de ce caractère
distingue l’Ulva contorta des Letterstedtia insignls et oetlolata.
chez lesquels ce tissu de renforcement est tr&s^developpe' dans la
partie caulescente de la fronde. J’ai constate en effet, sur de
très beaux exemplaires de Letterstedtia insignis, qui m’ont été
donnés par M. Holmes, que le tissu filamenteux n’est pas moins
abondant que dans le xietiolata. et que la différence signalée par
M. J. Agardh provient seulement de la différence d’âge des indiv-
idus examinés.
On sait que dans l’Ulva Lactuca (Etudes phyc. p. 7, pl.
III, fig. 2-4) la base de la fronde est renforcée, sur une longu-
eur de quelques millimètres, par une couche de rhizines intérie-
ures. Au-dessus, dans un espace plus ou moins étendu, les^cellu-
les s’allongent en épaississant leurs parois, surtout du coté in-
terne, et le reste de la fronde se compose de cellules polygonales
à peu près isodiametriques.^ Le passage entre les^cellules courtes
et les cellules plus allongées se fait d’une manière insensible et ^
la proportion relative qui existe entre el^es dépend de la rapidité
avec laquelle les plantes parcourent leur évolution. Lorsque la
croissance est rapide et se termine sans arrêt par la production
des zoospores, qui entraîne la destruction de la fVonde, les cellu-
les en palissade prennent peu de développement;^ elles ne deviennent
grandes et en nombre prédominant que si la végétation se prolonge
longtemps et que la fructification est retardée.
Ulva Schousboei (continued.) .
Mais si nombreuses et si développées qu’elles soient dans
certaines formes de l’espèce, dont elles constituent presque
toute la fronde, elles n'émettent d*3 rhizines qu’à l’extrême
base de la plante, Il n'en est pas ainsi dans d' autres
espèces.
Chez l'ïïlva fasciata. dont certaines formas r\°- sont pas
sans présenter quelque ressemblance extérieure avec les Lettep-
s-tedti^t les rhizines interlamellaires remontent jusqu'à plusi-
eurs centimètres au-dessus du point d’attache. En ,outre, dans
une autre espèce, qu'on réunit d'ordinaire à la précédente, 1*
Ulva nematoidea Bory. il existe une large band^ médianev plus
épaisse que les marges, lesquelles sont ondulées, crispées et
bien distinctesvde la nervure centrale par leur couleur et leur
consistance. La encore se montre une certaine affinité entre
les Ulves et les Letterstedtia.
J'ajouterai que j'ai trouve une si complète ressemblance
de configuration et de structure entre le Phyooseris Ulva Sond.
Letterstedtia petiolata J.Ag. que la distinction de ces
espèces ne "ine semble pas'devoir être maintenue.
L'épaisseur des diverses régions de la fronde des Ulves
que je viens de mentionner n’ayant pas été' donnée par les
auteurs, je crois utile d’indiquer les mesures que'j’ai obten-
ues .
Dans l’Ulva nematoidea Bon?-, la bande médiane atteint
jusqu'à 314 yi; 1^ bord de la fronde a 42
Dans l'Ulva fasciata Delile, j'ai trouve les chiffres de
150, 90 et 4'jf p. suivant les parties examinées.
Le Phycoseris Ulva Sonder m'a fourni précisément les mêmes
nombres.
Dans la feuille du Letterste&tia petiolata. là où les cel-
lules sont courtes, l'épaisseur est d<= 4^ p; elle est de 90 a
100 ji dans les parties composées de cellules en palissade et
dépasse, 300 u dans les pétioles où se trouvent les rhizines
interlamellaires. —— (PI . I, fig. 2 et 3*)
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