Gomphandra javanica (Blume) Valeton

PLANT AE ßOOQßTBNSES EXSLOCATAE
NOVAE m MINUS COONITAE
auctore
B. P. 6. Hochreutiner.
N°. 84.— (»oiiiptiaiiclra javanica Valeton Crû.
ov. Otacin. 217 f G-roningen 1886); K. et YaL Bijdr. V,
150 in Medüdcul, L. Plant. XXXIII (1900)
m Stemonurm javanicus et pauciflorus Bl. Bijdr, 648 (1825)
«3= Lamwthera javanica et panciflora Miq, FI. Ind. Bat.
is 1, 790 (1855)
var. lanceoiata Yaleton in K. et Y Bijdr. 1. c. 151.
Nous donnons ici cette plant© parce qu’elle a servi elle-même à la des-
cription de Valeton (in Bijdr. 1. c.) et qu’elle a été comparée à un original
provenant de Leyüe. Reniai*qu qns comme la déjà fait Valeton tin Icônes
bogor. IV, 40} qrn la nomenclature générique d^Engler (inNat. Pflf. III, 5,
248) ne paraît pas tout-à-faifc justifiée à propos des St&monurus. Blume a
fondé ce genre en 1825. Or Siemonur*0 BL comprend deux genres diffé-
rents: le genre A, fondé sur S. secundiflorus et le genre B, fondé sui S.
jacumm* m et S. pmwiflorus Bl. Il est donc certain que le nom de ®fe-
manurm doit être conservé pour l’un des deux.
Pour avoir une solution, il faut consulter le 1er auteur ayant créé un
nom pour l'un des deux genres A ou B. Ge premier auteur est Waîlich;
il appelle Gomphandrrt axiUaris [W. Gdt. n. 8718 (1832); Bindley NaL fiÿ/tf.
éd. II, 439 (18361] une espèce du genre B due Bngler lui-même place dans
ü genre. Conclusion: le genre B doit être appelé Gomphandra qt par
conséquent le genre A conserve le nom de St&monurus.
Il ne pourrait y avoir de do.ute à cet égard que si Ton identifiait les genres
A ou B avec Lasianth&ra, mais tel n’est pas l’avis d’Bngler. quant à la discus-
sion d’0. Kuntze («w. I, 112) au trajet des 3 espèces de Blume dont deux
appartiennent ad genre B et une au genre A, elle nous paraît oiseuse.
En admettant même la légitimité du principe kuntzéen d’appliquer le
nom prior à la partie de l’ancien genre renfermant la majorité des espèces
créées par Tautenr princeps. ce principe ne trouverait pas son application
ici. En effet Blume n’a créé m réalité, que deux espèces: d’une parts.
jmmicm = S. pauciflorus et d’autre part S. secundiflorus. Beux noms ap-
pliqués à une même espèce ne sauraient créer une majorité d’espèces, 3J
n’y a donc pas lieu de recourir au nom d’Urandrai créé plus tard par
Tfcw&ites [in Hook. Km. Journ. Vil, 211 (1855)}.
Provient de Java et se trouve en 2 exemplaires, l’un a mâle, et l’autre
b fem. Arbres de 12 à 15 m. de haut; troncs cylindriques, de 70 - 90cm.
de circonférence, se ramifHnt à 3 5-5 m. du sol; écorce lisse.
ed. Inst. bot. Bait.
$i Décembre 1904
( Icadnaeeae )
04949950